Nous connaissons tous ce tableau : deux femmes dans une baignoire, l'une pinçant le bout du sein de l'autre, laquelle tient une bague entre le pouce et l'index. Le narrateur de La Ligne pourpre, jeune universitaire un peu désabusé, l'a vu lui aussi au Louvre. Mais voilà qu'un étrange manuscrit dévoile son incroyable mystère : le tableau expliquerait la mort, quelques jours avant son mariage avec le roi Henri IV, de sa maîtresse Gabrielle d'Estrées. Quelle explication donner à sa mort à la veille de son couronnement ? Quel est le lien avec l'uvre ? Gabrielle a-t-elle été empoisonnée par le grand duc Ferdinand ? Pourquoi les dépêches diplomatiques entre Paris et Florence s'interrompent-elles quelques jours avant ? Dans ce magnifique roman, Wolfram Fleischhauer emporte son lecteur dans un univers sombre et brutal, sur les traces de Vignac, un jeune peintre que son ambition va mener à sa perte. Dans la France d'Henri IV, encore troublée par les guerres de Religion et les manuvres politiques des grandes puissances européennes, un artiste découvre que quelques coups de pinceau suffisent à vous entraîner dans les stratagèmes les plus machiavéliques de la grande politique.